BMX
Les différentes formes de pratique du BMX sont :
La Race
C’est la discipline première du BMX. A l’origine, le BMX a été développé par des pilotes de motos en Californie qui souhaitaient concevoir un engin ludique pour leurs enfants, leur permettant d’acquérir les bases technique et ceci sans danger. La course se déroule sur une piste de 270 à 400 m parsemée d’obstacles : bosses doubles, tables que les pilotes doivent franchir le plus rapidement possible.
Huit pilotes se placent sur la grille de départ et s’élancent pour un tour. Les 4 premiers peuvent accéder à la manche suivante et ainsi de suite jusqu’en finale. L’effort est violent (de 30 à 40 secondes) et les sensations fortes que procure cette pratique sont particulièrement recherchées par les participants.
Un bon pilote de Race doit avoir les qualités suivantes : force explosive, coordination motrice, habiletés techniques élevées, un bon esprit tactique et un sens de la course. Le pilotage doit être fluide de manière à perdre le moins de vitesse possible dans les virages et sur les obstacles. Il faut « enrouler » au maximum. Du point de vue de l’équipement, les pilotes doivent porter un casque intégral, une paire de gants, d’un pantalon et d’un maillot type moto-cross.
Les cadres de ces vélos spécifiques sont courts et très nerveux, soit en aluminium ou matériaux composite. Ils n’ont qu’un seul développement et sont équipés d’un frein exclusivement sur la roue arrière. Des épreuves sont organisées sur l’ensemble du territoire au niveau départemental, régional, national ainsi que quelques épreuves internationales chaque année. La France est régulièrement organisatrice aussi des Championnats d’Europe (2000/2003/2005) et du Monde (1990/1999/2005)
Le Dirt
Le Dirt fut parmi les premières vagues du freestyle. Certains pratiquants de la Race, lassés de se courir après, préféraient faire des figures.
Ces pilotes décidèrent alors de se construire leurs propres bosses afin de pouvoir placer des figures plus aériennes.
Le Dirt se décline avec l’augmentation du nombre de bosses à franchir : le Trail, dont le but était juste de passer toutes les bosses et de les enchaîner avec le plus de style possible, se développe. Le Trail consiste en l’enchaînement de bosses et le Dirt quant à lui consiste à faire une figure sur chaque saut.
En ce qui concerne l’équipement, le vélo doit posséder un cadre très solide, les freins et les pegs ne sont pas obligatoires. La partie roue doit également être très solide pour encaisser les réceptions, les pneus, de grosse section permettent également d’amortir les réceptions.
Le pilote, lui, doit s’équiper d’un casque, de gants, genouillères et de protège tibia.
Le Flat
Le flat naît au tout début des années 80. Au départ, il ne s’agissait que de quelques équilibres à l’arrêt les 2 roues posées au sol ou en roulant debout sur le guidon, sur le cadre ou autre. Puis vinrent les pegs, ces repose pieds cylindriques situés à l’arrière du vélo et sur le haut de la fourche à l’avant.
Un nombre important de figures a ensuite été crée : les rebonds, les rotations… Ces figures ont abouti à la création d’un répertoire important de figures : Death truck, caboose, Funky Chiken, Hang five… et d’autres aux noms à forte consonance US.
Dans le flat, les figures s’effectuent avec toujours au moins une roue posée au sol, en tournant ou tout droit sur un terrain parfaitement plat et de superficie assez grande.
De l’équilibre, et de bons réflexes sont indispensables pour cette discipline. La patience est également de mise pour arriver à une parfaite maîtrise des figures. Aucune figure n’est impossible, et chaque année le répertoire de figure s’agrandit.
En ce qui concerne l’équipement, le vélo doit posséder un moyeu avec rétropédalage à l’arrière, 4 pegs fixés sur les axes des roues et un rotor au niveau de la douille de direction pour permettre une rotation du guidon libre, sans emmêler les gaines de freins. Le pilote doit quant à lui s’équiper de protèges tibias pour éviter ce que l’on appelle les retours de manivelles et donc de se blesser les tibias avec les pédales types «pièges à loups ».
Le flat est sans doute la plus compliquée mais la moins dangereuse de toutes les disciplines du BMX.
La Rampe
Cette discipline du BMX consiste à évoluer sur des half-pipe (demi-tubes) à la manière des skateurs. Une rampe mesure de 3 m 10 à 3 m 90 en hauteur, les rayons de courbes peuvent varier, rendant la rampe plus ou moins difficile. Les pilotes enchaînent les figures aériennes et défient toujours plus les règles de la gravité en passant des figures toujours plus étourdissantes. Un répertoire de figure s’est très vite constitué avec des noms plus évocateurs les uns que les autres : 540°, 360 manual, Back Flip et Flair…
En France, cette discipline est la moins pratiquée. Cette discipline est en effet très dangereuse. De plus, les modules de pratiques (half-pipe) ne sont pas légion sur notre territoire et les pratiquants doivent se les partager avec les skateurs et les pratiquants rollers également.
Le pratiquant doit porter un casque intégral ainsi que des protections aux coudes et aux genoux. Un bon moral est nécessaire pour se lancer dans la pente. La patience est également une qualité importante dans la mesure où du temps est nécessaire avant de passer parfaitement une figure.
Le vélo quant à lui doit également être robuste et en parfait état mécanique. Au regard des figures effectuées, une vérification régulière des serrages ne paraît pas superflue.
Le Street
Le Street est venu peu de temps après le Dirt. Il s’agit de l’appropriation de la zone urbaine par les pratiquants. Le mobilier urbain, la rue, les escaliers et leurs rambardes sont supports de l’activité, de la vient le nom de Street. Toutes les figures sont permises. L’équipement du pratiquant est composé des protections classiques. Le vélo : des freins puissants, un cadre solide et assez long.